On ne frappe pas un homme à terre : c'est ce que dit la règle mais NONE a déjà prouvé qu'il ne les suivait pas et si son album éponyme retirait toute perspective de béatitude spirituelle, Life has gone on long enough, son deuxième opus, nous interdit l'accès au bonheur terrestre. La vie n'a aucune substance et la production plus distante le confirme. Le DSBM s'empare de textures sonores blues, mettant en relief une dépression urbaine. Les cris partent en fumées : ne restent que les pleurs... Jordan Vauvert
NONE a opéré un virage dans Where Life Should Be et ça se confirme davantage dans Damp Chill of Life. Le temps des métaphores est révolu : l'humidité froide, c'est celle des larmes qui coulent sur le visage à cause de la dépression. Tout pleure dans cet album : les guitares typées DSBM grésillent, les solos ("The Damp Chill of Life", "It's Painless To Let Go") sont liquides et coulent, les voix prennent à la gorge ; même le piano, étranglé par les sanglots ("Cease"), est aphone. Insoutenable... Jordan Vauvert
La traversée du désert n'aura pas duré quarante jours mais quatre longues années...
Avec Панихида, Батюшка renaît enfin de ses cendres et, bien que désormais seul (ou plus exactement entouré de deux chanteurs), Христофор accomplit un miracle. Il s'inscrit dans la continuité de Литоургиiа avec un black metal orthodoxe qui nous convie ici à une cérémonie dédiée aux morts. Sa vision est englobante : les mélodies, la gravité et le silence font toucher le paradis ; l'agressivité est luciférienne. Jordan Vauvert
PSA: if there was an album you heard a couple years ago and thought it was ok, listen to it again and you might love it.
That's what happened to me with this album. I cannot fathom why it didn't stick with me back then. Same thing happened with Decoherence's Unitarity for that matter. Matten